Section F.O.-DGFiP de l’ESSONNE
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Une
récente enquête d’un magazine de
défense des consommateurs a fait apparaître que tous les produits
qu’elle a
testés, des biscuits, bonbons et autres confiseries, contenaient des
nanoparticules, sans que leur présence soit indiquée. De
manière récurrente, les
nano-aliments reviennent. Une nouvelle enquête effectuée par le
magazine 60
Millions
de consommateurs a
révélé, jeudi 24 août, que des nanoparticules avaient été décelées
dans
les dix-huit produits testés. En l’occurrence du dioxyde de titane,
généralement présenté sous le nom de code E171. Or, il aurait dû être mentionné,
entre
crochets, le mot « nano »,
cela conformément au règlement
européen Inco, souligne le magazine,
qui ajoute : Soit les marques ignorent cette présence dans les
ingrédients
qu’elles utilisent, soit elles nient le problème, ou jouent
avec les
définitions et le principe de précaution… Et ce, depuis un
certain
temps. En juin 2016, une ONG, Agir pour
l’Environnement, avait tiré la sonnette d’alarme, après
avoir trouvé
des nanoparticules dans quatre produits alimentaires courants. Elle
avait alors
souligné que les enfants étaient en première ligne, étant deux à quatre
fois
plus exposés au dioxyde de titane que les adultes du fait de leur
consommation
de confiseries. L’ONG a même publié
une liste de quelque trois cents produits alimentaires contenant des
nanoparticules
et disponibles sur le site
ou sur le Net.
Quand
les
nanos font tache 100 % C’est
le pourcentage de produits contenant des
nanoparticules sur les dix-huit testés par 60
Millions
de consommateurs. Prenant
au mot l’industrie
agroalimentaire qui, depuis des années, assure ne pas utiliser
d’ingrédients à
base de nanoparticules, 60
Millions
de consommateurs a voulu, avec son étude, en
avoir le cœur net... Invités faisant quelque peu tache aux états
généraux de
l’alimentation, les nanos ont provoqué une réaction du gouvernement qui
a
annoncé, le 31 août, vouloir renforcer les contrôles et a pressé l’Anses,
l’Agence Nationale
de Sécurité
Sanitaire, de finaliser à court
terme son
rapport sur la dangerosité du dioxyde de titane dans l’alimentation.
Jusqu’à
maintenant, seuls des rats de laboratoire ont eu quelques problèmes en
les
ingérant, mais peut-être faudrait-il éviter de prendre les enfants pour
des
cobayes. Nota
bene : L’AFOC
avait déjà
lancé l’alerte L’Association FO consommateurs (AFOC), a, début 2017,
consacré un dossier aux
nanoparticules dans ses Cahiers (n°232, janv.-fév. 2017), au vu des
risques que
[leur] présence peut présenter pour la santé des consommateurs, en
particulier
dans les produits alimentaires (voir aussi FO Hebdo n°3228,
daté du
1er février 2017). |