F.O.
se présente
Bref rappel historique
On peut retenir de l'histoire de
notre syndicalisme quelques dates et faits marquants :
- en 1884,
le droit syndical est reconnu en France ;
- en 1895, la
Confédération Générale du
Travail est
créée ;
- en 1906, réaffirmation du principe
d'indépendance syndicale par adoption de "
la
Charte
d'Amiens";
- en 1924, les syndicats de
fonctionnaires sont reconnus ;
- en 1948, la CGT-FO est fondée
sous ce sigle à l’initiative de militants de la
tendance
"Force Ouvrière" refusant en 1947 l’emprise du
parti communiste sur la CGT.
Depuis ses origines, le principe
et la pratique de l’
indépendance
syndicale ont
guidé ses analyses et son action. Cette
indépendance
vaut à l’égard des partis politiques,
des
gouvernements, du patronat et des églises. Ainsi, la
CGT-Force
Ouvrière, communément appelée Force
Ouvrière,
ne prend pas position à l’occasion des
consultations
politiques électorales quelles qu'elles soient.
À
l’origine, au plan syndical, de la création de
nombreuses
structures de protection sociale collective (UNEDIC, Retraites
complémentaires, notamment), Force Ouvrière, a
toujours
considéré que la
pratique
contractuelle
était un outil important pour construire et
développer
des droits collectifs à tous les niveaux (interprofessionnel
-
branches d’activité - entreprises).
Fondamentalement
attaché aux valeurs
républicaines et à la
laïcité, le syndicalisme Force
Ouvrière
défend le service public et la
sécurité sociale
comme des structures assurant des droits égaux aux citoyens.
À
la DGFiP.
Créé par la fusion, en avril 2009, du Syndicat National des Services du Trésor et du
Syndicat Général des
Impôts, le syndicat national F.O. des finances publiques (F.O.-DGFiP) est une des 4 organisations
syndicales
représentatives de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), après
les résultats des élections
professionnelles du 8 décembre 2022 :
- avec
19,19% des suffrages exprimés obtenus aux élections de son Comité
Social d'Administration de Réseau (CSAR), soit 11 795 voix,
lui permettant d’y obtenir
2 sièges sur 11 ;
- avec 19,41% des suffrages obtenus aux élections des Commissions Administratives Paritaires
nationales
(CAP) des catégories statutaires A, B et C et des 2 Commissions Consultatives Paritaires (CCP), soit 12 080 voix, lui permettant
d’y
obtenir
5 élus titulaires présents dans 3 catégories différentes
;
- avec
des centaines d'élus titulaires siégeant aux Comités
Sociaux d'Administration Locaux (CSAL), dans la plupart des directions départementales ;
- avec également
des centaines de délégués siégeant dans
les Formations Spécialisées en matière d'hygiène et sécurité (FS) et aux Comités
Départementaux d'Action Sociale (CDAS).
Syndicat revendicatif et réformiste, libre et indépendant, FO-DGFiP assure la défense
des intérêts matériels
et moraux de ses mandants.
F.O.-DGFiP est fortement impliqué dans le dialogue directionnel, tant au niveau local que national ;
ses
élus, ses délégués et ses représentants défendent ainsi
quotidiennement tous les personnels de la DGFiP.
Article 2, constitutif de la CGT,
modifié par le IXe Congrès de la
Confédération, à Amiens, du 8 au 16
octobre 1906
Le
Congrès confédéral d'Amiens confirme
l'article 2,
constitutif de la CGT.
La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les
travailleurs
conscients de la lutte à mener pour la disparition du
salariat et du patronat…
;
Le Congrès considère que cette
déclaration est une reconnaissance de la lutte
de classe, qui oppose sur le terrain économique, les
travailleurs en révolte
contre toutes les formes d'exploitation et d'oppression, tant
matérielles que
morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la
classe ouvrière ;
Le Congrès précise, par les points suivants,
cette affirmation théorique :
Dans l'œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme
poursuit la
coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du
mieux-être des
travailleurs par la réalisation d'améliorations
immédiates, telles que la
diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc.
Mais cette
besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du
syndicalisme ; il prépare l'émancipation
intégrale, qui ne peut se réaliser que par
l'expropriation capitaliste ;
il
préconise comme moyen d'action la grève
générale et il considère que le
syndicat,
aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir,
le groupe de
production et de répartition, base de
réorganisation sociale ;
Le Congrès déclare que cette double besogne,
quotidienne et d'avenir, découle
de la situation des salariés qui pèse sur la
classe ouvrière et qui fait, à
tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs
tendances
politiques ou philosophiques, un devoir d'appartenir au groupement
essentiel
qu'est le syndicat ;
Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le
Congrès affirme
l'entière liberté pour le syndiqué, de
participer, en dehors du groupement
corporatif, à telles formes de lutte correspondant
à sa conception
philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en
réciprocité, de ne
pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au dehors ;
En ce qui
concerne les organisations, le Congrès déclare
qu'afin que le syndicalisme atteigne son maximum d'effet, l'action
économique
doit s'exercer directement contre le patronat, les organisations
confédérées
n'ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se
préoccuper des partis et
des sectes qui, en dehors et à côté,
peuvent poursuivre en toute liberté la
transformation sociale.
Résultats
du vote
: Pour 830 - Contre 8 - Blanc 1